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Circuit, données historiques & économiques

orchidées  Cliquer pour agrandir  Idem
Durée de notre séjour 17 jours / 15 nuits  -  Hébergement en chambre triple en hôtel ou poussada
Transport aérien aller / retour sur vol (Air Iberia) Paris / Rio via Madrid -  Vol intérieur (Varig) Salvador / Foz de Igauçu via Sao Paulo

Le Brésil, paradis tropical, synonyme d'évasion ?
Parlez-en aux amateurs de nature sauvage qui rêvent de la forêt amazonienne, au Pantanal (immense marécage, paradis des ornithologues) ou aux chutes de l'Iguaçu, sans oublier les 8 000 km de côtes.
Culture urbaine et culture du corps font de Rio de Janeiro, l'une des capitales mondiales du plaisir de vivre. Dans l'imaginaire du voyageur, les plages de Copacabana et d'Ipanema, rendues mythiques par les chanteurs de la bossa nova le disputent aux sambas du carnaval.
Le Nordeste et sa capitale, Salvadore de Bahia, fascinent par la culture afrobrésilienne dont les manifestations les plus spectaculaires sont les pratiques spirituelles du "candomblé" et la "capoeira", affrontement rituel entre la danse et la lutte.
Destination de rêve, pays du métissage, des rythmes envoûtants et des mélodies nostalgiques, le Brésil est tout cela à la fois, mais il mérite que le voyageur prenne le temps de dépasser les clichés habituellement colportés pour découvrir la richesse humaine d'un pays où précarité et développement technologique se côtoient et s'affrontent chaque jour dans une nonchalante joie de vivre.

Notre circuit improvisé au jour le jour...

Jour 1 : Samedi 10 août: France Orly / Madrid
Nuit à Madrid... sans nos bagages... sinon... RAS...

Jour 2 : Dimanche 11 août: Madrid / Rio de Janeiro (Copacabana)
Arrivé à l'aéroport de Rio de Janeiro, premier café... vive Segafredo et l'Italie !!!... A "l'accueil touristique", on comprend très vite que les commissions permettent aux divers intervenants d'arrondir leur fin de mois !... Bus pour Copacabana, et logement à l'hôtel Santa Clara: Chambre simple, literie moyenne et prix... moyen... Découverte de Copacabana by night, ses cafés, sa musique, les cariocas et les caipirinhas "de la mort" = "pas cher, beaucoup, hygiénistes s'abstenir (...) et qui arrachent" !!!...

Jour 3 : Lundi 12 août: Rio de Janeiro (Flamengo)
Petit déjeuner... moyen (décidément !), succos (jus de fruit) pour s'en remettre et découverte de Rio le jour et... changement de quartier et donc d'hôtel... direction le Regina hôtel à Flamengo, prix en baisse, chambre plus spacieuse ET son véritable buffet matinal (...) en font notre choix pour la suite de notre séjour à Rio. Repos sur la plage de Flamengo et découverte du premier sport brésilien (ou du second après le football, quoique ?!!!...): "l'évaluation du matériel", euhhh pardon, le "matage des gonzesses"; première noix de coco fraiche (je laisse la pulpe aux filles, c'est gélatineux, un peu fade, et moi, j'aime pas...); la plage est déserte, normal, c'est lundi... et "y'en a qui bosse" !... Le soir, caïpirinha au bar de l'hôtel et repas au Café Lamas: "l'un des plus célèbres cafés-restaurants de Rio" (page 215 du Lonely...), ben, nous on se demande toujours pourquoi !!!... les spaghettis bolognaises y sont certainement pour quelque chose...

Jour 4 : Mardi 13 août: Rio de Janeiro (Flamengo)
Grande journée ou nous avons pu tester l'efficacité de notre équipe et de la chance qui ne nous a pas quitté tout au long de notre séjour !!!... Partis pour le Pão de Açucar (le pain de sucre) au petit matin (les réveils ont toujours été matinaux, 7h30~9h00 max !) en bus, nous nous faisons accoster par un fonctionnaire qui nous propose d'aller au Corcovado voir le Cristo Redentor (le Christ Rédempteur...)... pas du tout prévu comme changement, mais la brume entourant le dit Pain de sucre et le tarif hors concurrence nous incite à faire confiance au "petit-grand-père-à-l'air-sympa" (qui lui aussi arrondi ses fins de mois de cette manière...(cependant, il était vraiment sympa...))... Donc direction le corcovado (nom de la montagne sur laquellle est dressée la statue du Christ (45 mètres de haut, la montagne s'élevant quant à elle à 710 mètres) dans une voiture dont les amortisseurs ont du être oubliés sur la chaine de montage au Mexique... ou ailleurs... Le passage dans l'un des tunnels perçant les montagnes environnantes nous permet de vérifier que nos poumons ont une capacité suffisante pour survivre à quelques minutes d'apnée, et oui, ici, pas de pollution (...) et on prend les tunnels vitres ouvertes !!!... (à moins qu'elles ne ferment pas ?...). Arrivée à la base de la montagne, nous poursuivons le chemin à pied dans le parc de Tijuca, après maintes explications sur le fait que "grand-père" nous attend et qu'il faut qu'on prenne notre temps etc... etc... c'est sûr qu'il nous attendait... on l'avait pas encore payé !!! Enfin, outre le fait que c'est agréable et que cela nous permette de surprendre quelques animaux, c'est gratuit... (si si); on peut aussi prendre le funiculaire ou - comme les asiatiques - le bus... ça permet d'arriver frais et pimpants au sommet et d'envahir le site au détriment des 4 ou 5 autres touristes dont nous étions !... (quelle pêche ces asiatiques !!!   :-((  )... Là haut, la vue est la plus sympa que nous ayons pu voir de l'agglomération de Rio, du stade de (football) Maracanã dans les terres au littoral et ses quartiers - du nord au sud - Centro, Gloria, Flamengo, Catete, Botafogo, Leme, Copacabana, Ipanema, Leblon etc... ensuite, retour à notre "taxi pas cher", non sans avoir nourri un singe (modèle inconnu, cf photos) de notre banane... Arrivé à la voiture, nous (enfin les filles, parce que pour moi, le portugais, c'est de l'espagnol...et comme je ne comprends pas l'espagnol...) indiquons au dit chauffeur qu'on change nos plans et que nous souhaitons diriger nos pas vers le jardin botanique (Jardim Botãnico dans la parladure du pays), beaucoup plus près que le Pain de sucre, qui, je le rappelle, était notre destination initiale... Visite du jardin botanique, sympa... sortie du jardin... problématique: chopper un bus nous emmenant ... ... nous emmenant où ?... au ... au... au Pain de sucre (ah, y'en a qui suivent !!!), non sans un petit passage a Praia de Copacabana (bref, la plage de Copacabana). Nous arrivons au dit Paõ de Açucar sur les 16h00.... c'est quasiment la nuit, le soleil se couchant vers les 17h30. Caisse, téléphérique jusqu'au premier niveau, photos, téléphérique jusqu'au second niveau, photos, téléphérique jusqu'au ... et non, y'a que 2 niveaux... arrivé au sommet du dit PDS (PDA en Portugais) pour le couché du soleil, exactement comme à la page 171 du Lonely Planet (édition mai 2002) article "A ne pas manquer"... si c'est pas de la chance ça !!!... donc on est redescendu, on allait quand même pas attendre 1 heure... ... ... et bien si (évidemment)... donc... photos... ensuite, descente, retour quartier de Flamengo et repas dans une "comida a kilo", "un resto où on paye son repas en fonction du poids des aliments préalablement choisis et se trouvant dans l'assiette pesée à la sortie de la chaîne"... bref, on paye au poids !... (compter 15 à 20 FRF, pardon, 2 à 3 Euros... pour le repas avec une bonne bière de 600 ml (Brahma ou Chopp))... c'est le meilleur concept du coin pour dîner.

Jour 5 : Mercredi 14 août: Rio de Janeiro (Flamengo)
Petit déjeuner buffet fruits-jus-gateaux-laitages-sucré-salé etc... et banane pour le "4 heures"... plage et le soir re-"comida a kilo", vous connaissez maintenant le principe... sauf que là, on va dans la "classe", sauf qu'elle est pas meilleure que la "cantina" du jour précédent...

Jour 6 : Jeudi 15 août: Rio de Janeiro - Buzios
Petit déjeuner matinal, négociation du séjour d'Iguaçu (Agence Dantour à Flamengo, très bonne adresse (indiquée sur le Lonely) et - "Sherry on the cake" (comme on dit chez nous) - la dame parle français !!!). Visite du Centro, de son marché et de ses rues traditionnelles etc...Ensuite, départ pour Buzios en bus, arrivée vers ?... (il faisait nuit)... Première mise en oeuvre de la technique de recherche de Poussada (maison d'hôte) dite "Anne-Laure": Y'en a un qui s'assoie et qui boit pendant que les autres se démènent pour trouver le meilleur rapport qualité-prix pour dormir... je ne vous fais pas le dessin avec mon "espano-portugo-anglo-gestuelle"... du grand art... heureusement, le patron était à "3 grammes", il m'a parlé pendant 1/4 d'heure en portugais... je n'ai pas compris 2 mots !!!  mais on a fait affaire... et puis, une caipirinha m'attendait au bar... Ah ! un détail, j'avais certes un lit 2 places et une petite chambrette fort sympathique... mais... il y avait un piège... le matelas cachait en fait une planche... Conseil: Testez la literie si vous avez des problèmes dorsaux !!!...

Jour 7 : Vendredi 16 août: Buzios
Réveil matinal, petit déjeuner simple et rapide avec vue sur les toitures... Découverte de Buzios, ses plages, ses plages et ses ... plages, ah ! j'allais oublier, Brigitte Bardot a eu l'excellente idée (...) d'y débarquer alors que nous n'étions même pas nés, ce qui a eu pour effet de transformer ce - j'imagine (...) - sympathique village de pécheur en lunaparc touristique, mi-St-Tropez, mi-Dysneyland !!!... Quant aux plages... elles sont... mignonnes... des calanques quoi ! en période touristique ça doit se bousculer !!! sans oublier ces adorables petits vers qui sont présents sur (presque) toutes les plages et qui avec une infinie ... traîtrise vous envoie des sucs gastriques pour vous digérer tout entier... bon, d'accord, ils ne font que 6 millimètres de longs, mais on sent tout de même cette petite piqûre due aux dits sucs, leur objectif étant apparemment - dixit le Guide du routard (le Lonely est muet sur ceux-ci... (ils ont pas du aller à la plage !!!)) - de nous "bouffer" de l'intérieur... bref, après avoir fait connaissance avec ces charmantes bêbêtes, on ne quitte plus sa serviette !!!! (bon, j'exagère un peu, quand même...). Le soir... ... ... "comida a kilo", bien, y'en a qui suivent !!!! Un détail, on a changé de poussada (Santa Fe)... et de lit... celle-là était très sympa et propre (aussi).

Jour 8 : Samedi 17 août: Buzios - Salvador de Bahia
Petit déjeuner matinal, déjeuné simple. Recherche de renseignements sur le bus pour Salvador (...) et petit tour en bateau autour de la péninsule à la découverte des criques et des iles. Le départ s'est bien déroulé, l'arrivé à la première crique aussi... découvrant que certains des matelots présents étaient français et profs de danses !... ensuite, ça s'est gâté... au bout de 3/4 caïpirinha, le vent s'est quelque peu levé obligeant les estomacs fragiles às'exiler dans les soutes du voilier (dont on n'a pas sorti les voiles, je me demande même s'il y en avait à bord !))... grossière erreur (à mon avis...), puisque outre le fait de perdre de vue l'horizon et l'air frais, ils y ont trouvé les relents de gas-oil, d'urine et de vomis (excusez-moi...)... le tout dans la joyeuse ambiance qui transparaissait sur leurs visages livides de personnes ayant tous les symptômes du "seasick" et qui hésitaient entre rester assis et vomir ou tenter de se lever et... vomir !!!... (désolé) vous rigolez mais quand ça arrive...on n'est pas à la fête... Enfin, du coup le tour a été écourté et on a raté la 5me tournée de caïpirinha... Une fois remis de nos émotions "chez Michou" (une cr๊perie !)("bof"...), nous avons récupéré nos sas à dos et avons pris en bus la direction de Cabo Frio, puis de Salvador de Bahia à ... 23 heures de là !!! (250 FRF en bus, 750 FRF en avion... faut voir !), heureusement, les bus sont des Pullmans, ceci dit เ quoi sert le confort quand ็a hurle ou que ็a ronfle tout le trajet... Une chance (encore), il a plu pendant ... 22 heures sauf aux arrêts (toutes les 3 heures)...

Jour 9 : Dimanche 18 août: Salvador de Bahia
Arrivée au Rodovaria (terminal des bus) de Salvador, café, test des articulations, et taxi jusqu'au Pelourinho, quartier historique de Salvador, et là, première (et unique) difficulté pour se loger... les "petites poussadas de luxe" (~5 à 8 chambres), apparemment généralement tenues par des européens mariés à des brésiliennes, sont certes fort agréables et bien décorées, mais la demande étant plus importante que le marché, les prix grimpent !!!  (= loi du marché!: 180 Reals contre 105 à Rio (Flamengo) à 2,40 FRF le real... on a pu cependant négocier la nuit à 150...), donc après quelques recherches infructueuses, nuit à la poussada 'Red fish' dont le patron est anglais et sympa, ou l'inverse...

Jour 10 : Lundi 19 août: Salvador de Bahia
Petit déjeuner sympa (comme le patron donc...), matin pluvieux, d'ailleurs des français nous apprennent qu'il pleut depuis 15 jours... certes, il était bien écrit dans le Lonely que la pluviométrie était plus importante qu'à Rio... mais à ce point ! Cependant, notre bonne étoile ne nous quittant pas, le temps s'est découvert et il a fait beau (...), donc, découverte de la ville haute, ses magasins, ses églises, ses rues pavées et ses maisons coloniales peu entretenues, et, de la ville basse, à pied à l'aller, visite du marché à attrape-poussières à moins que ce ne soit attrape-touristes ?, du bord de mer etc...puis, retour par le fameux et célèbre élévateur: en fait, un banal ascenseur fermé ! (gratuit). Plus tard, caïpirinha / repas (excellente spécialité locale (poissons/fruits de mer) dont j'ai oublié le nom (prévoir un plat pour 3 !)) dans un resto du Pelourinho, le tout accompagné des sons du Berimbau, l'instrument rythmant la capoeira, joué par la serveuse, le patron, puis, nous même (double effet caipirinha...), et enfin, par un Maître, sympa et conviviale. Re-nuit au 'red fish'.

Jour 11 : Mardi 20 août: Salvador de Bahia
Petit déjeuner idem, départ pour la praia do porto da Barra au sur de Salvador, visite du fort, du marché traditionnel et plage, avec demo de muscu (et oui, ici, les agréés sont sur la plage et on fait musculation devant les demoiselles béates d'admiration (ça c'est moi qui l'ai rajouté...) et de Capoeira. Petite caïpirinha pour se redonner le moral (qui n'est pourtant jamais tombé, mais fallait bien trouver une excuse !...) et découverte de notre nouvel hôtel le "... floreal" à 50 mètres du précédent. Repas au Senac, resto du Largo do Pelourinho, en fait une école de cuisine qui propose un buffet en self-service 40 plats régionaux (pas tous bons... quant aux desserts c'est du "pur-sucre" !!!). Ensuite, c'est la fête au village, les chapiteaux poussent et la musique prend possession des lieux avec notamment les défilés de groupes de percussion à travers la ville haute, enfin, un aperçu de la culture musicale locale.

Jour 12 : Mercredi 21 août: Salvador de Bahia - Praia do Forte
Petit déjeuner rapide suite à la décision de changer rapidement d'auberge (une nuit peu reposante (pourtant j'avais une chambre individuelle...) et une envie de bouger, tout simplement !). Départ précipité donc, puisque à la base nous devions y passer 2 nuits, en taxi, puis en mini-bus, moyen de transport "exotique", apparemment plus toléré qu'officiel...  on y apprend en "live" comment débaucher des passagers de lignes de bus régulières (...) et comment tasser 20 personnes et leurs bagages dans un mini-van (si si, 20)... Arrivé tôt, visite de la réserve du projet TAMAR (abréviation de "Tortuga Marinha": tortue de mer, projet assurant leur sauvegarde, c'était à la base notre objectif), découverte des sympathiques plages (cocotiers, sable blanc et fin, eau turquoise et ... pas de vers !), et petite marche à la recherche du château et du parc naturel. On n'a pas eu le temps de faire le premier, le parc étant quelque peu plus éloigné que ne le laissait entendre la carte touristique (...). En chemin, nous retrouvons à un arrêt de bus de l'autoroute (...), l'un de nos comparses du mini-bus (2 heures tassés, ça créé des liens..), celui-ci qui tente de nous expliquer où se trouve le fameux parc et qui, devant notre incompréhension générale, décide de nous accompagner jusqu'au dit parc à quelques kilomètres de là. Visite du parc, non sans avoir pris des forces par l'intermédiaire de breuvages locaux... puis retour, non par l'autoroute, mais par la piste au milieu de la "jungle", quelques ondées plus loin, alors que la nuit tombait, accélération de la cadence hop hop hop ... retour au pas de course pour les derniers kilomètres !!!... ce qui ne nous a pas empêchés d'arriver trempé après un orage diluvien... Repas dans une pizzeria où notre brésilien nous retrouve, nous partageons notre repas avec lui pendant que nous apprenons par son intermédiaire à connaître la vie quotidienne des autochtones. Nuit dans une sympathique poussada décorée à l'africaine (décoration revisitée par nos soins à l'aide de nos vêtements mouillés !).

Jour 13 : Jeudi 22 août: Praia do Forte - Salvador de Bahia - Foz de Iguaçu (via Sao Paulo)
Petit déjeuner, temps super donc plage, baignade dans les piscines naturelles (retenues d'eau lors de la marée basse) et coups de soleil au programme ! Départ retardé au max pour cause "de bonheur total" pour Salvador afin d' y prendre l'avion direction Foz de Iguaçu. Je ne peux passer sous silence, l'anecdote "couteau suisse" qui m'a permit de découvrir de long en large les trois aéroports et de mettre mon anglais à l'épreuve ! Ayant en effet oublié le dit couteau dans mon bagage à main, celui-ci n'a évidemment pas échappé à la perspicacité des agents de sécurité, résultat, recherche au pas de course dans chacun des aéroports des interlocuteurs permettant la récupération et l'enregistrement de l'objet du d้lit, procédure renouvelée à chaque étape ! Un miracle, je l'ai récupéré à Iguaçu... Là, où j'attendais une petite ville de 20 000 habitants max au milieu de la forêt amazonienne, je découvre une mégapole de 256 000 habitants !!!... Installation dans un hôtel du centre ville de classe "internationale défraîchie" (là, je suis dur, mais quand on a fait les "palaces" en Asie, on devient difficile !!!).

Jour 14 : Vendredi 23 août: Foz de Iguaçu
Petit déjeuner copieux, et départ pour contempler les chutes d'eau du coté argentin. De ce coté, on peut approcher les chutes et la jungle au plus près par l'intermédiaire de trois parcours, le passage inférieur, le passage supérieur et la gorge du diable, que l'on rejoint en "petit-train". A noter, que les inondations ont emporté l'ancienne passerelle dont on peut aussi "admirer" les vestiges... La chute la plus impressionnante est la gorge du diable, la vue du précipice (on ne voit pas le fond ("brume")), la masse d'eau s'y déversant, son grondement, les embruns (qui mouillent (attention aux appareils photo)), les martinets qui plongent pour attraper les insectes, les innombrables papillons et les arcs-en-ciel rendent le spectacle inoubliable !!! Après-midi libre, pour nous, piscine-caipirinha (qui a compté combien on en a bu depuis le début ???),  puis, un peu de sport dans la salle de l'h๔tel. Soirée dans un petit resto dans une rue commerçante  du centre ville, où, nous dit-on, il ne fait pas bon traîner après 20h00 selon le premier son de cloche, 23h00 pour le second... mais, nous, on aime le danger (...), alors on est sorti à pied retirer de l'argent à la banque vers 23h00...

Jour 15 : Samedi 24 août: Foz de Iguaçu - Rio de Janeiro (via Sao Paulo)
Petit déjeuner idem, et départ pour admirer le coté brésilien des chutes d'eau. Ce coté permet d'avoir une vue panoramique sur l'ensemble du cirque formé par les chutes d'eau qui semblent jaillir de la forêt. Ensuite, après un tour dans la forêt barbouillés de citronnelle de la 'tête aux pieds' en 'petit-train écologique' , nous embarquons pour le tour en bateau: "Sensations fortes" au programme ! Nous remontons les rapides jusqu'aux chutes d'eau dans un "gros-zodiac" motorisé par 2 moteurs de 150 CV et mené d'une main de maître par le fils spirituel d'Ayrton Senna (N.B.:  Du chauffeur de bus au conducteur du zodiac, ils sont tous les fils spirituels d'Ayrton Senna !!!...), et tout ça pour quoi ? pour prendre prendre une douche froide ! Nous passons en effet sous les ridodos, pardon, les rideaux d'eau, chacun ayant préalablement choisi sa tenue de combat, Poncho ou K-Way, ou pour moi, le maillot de bain !!!... Une chose est sûre, après ces douches, nous n'avions plus une goutte de citronnelle... le repas était servit pour les moustiques !!! Après un rapide débarbouillage, taxi, aéroport, avion, Sao Paulo, Rio, bus, hôtel Regina à Flamengo, le même qui précédemment, juste une surprise, une "mauvaise" pour une fois, ils nous avaient changés de chambre, celle-ci était une double dans laquelle il avaient rajouté un lit... étroite la chambre, une fois qu'on avait sorti nos affaires, mais nous n'étions pas au bout de nos surprise... suite ci-dessous... Repas du soir dans une comida a kilo à Flamengo, nous commençons à avoir nos petites habitudes.

Jour 16 : Dimanche 25 août: Rio de Janeiro (Flamengo)
Nuit moyenne, le lit d'appoint, enfin, la planche d'appoint n'étant pas géniale... mais ce n'était rien face au cauchemar du petit-matin: En effet, les hostilités ont été ouvertes vers 6h00 du mat !!! En effet, un peloton de marathoniens logeait à l'hôtel (ce qui explique au passage le surbooking dont nous avions fait l'objet...), et le coureur de marathon brésilien, 1)  il est matinal, 2) il est bruyant... mais alors très  très bruyant... Le "sport" ensuite, a été de confirmer notre retour à l'aéroport, un sport en soit, si si, j'insiste !!! Et nous avons enfin pu aller nous reposer (...) à la plage d'Ipanema, en taxi, s'il vous plait, enfin, avec le marathon, on aurait (presque) été plus vite à pied !!! Une surprise nous y attendait: la plage quasi déserte que nous avions pu contempler était bondée !!! le week-end, le Carioca, il court et il va à la plage, alors même si elles font plusieurs kilomètres, elles sont un peu justes pour loger les 10 000 000 de personnes de l'agglomération de Rio !Le soir, à nouveau, comida a kilo à Flamengo (mais pas la même).

Jour 17 : Lundi 26 août: Rio de Janeiro - Madrid
Après un changement de chambre ... et la négociation d'une remise, nous avons enfin pu passer une nuit... normale. Départ pour le plus grand centre commercial de Rio (Rio Soul) pour quelques derniers achats, les magasins y sont plutôt 'class'... on se demande qui y vient faire ses courses... Dernières manipulations du sac à dos, et départ pour l'aéroport, puis, Madrid.

Jour 18 : Mardi 27 août: Madrid - Paris CDG
Transit à Madrid, arrivée sans encombre à Paris Charles de Gaulle, et retour à la grisaille parisienne !


Quartier Centro  Orchid้e  Vue de Rio et du Corcovado


Le Brésil en bref...

Formalités, renseignements pratiques :
• Visa : Pour un séjour de moins de trois mois, les ressortissants français, belges et suisses n'ont pas besoin de visa. Les Canadiens, en revanche, devront s'en procurer un avant leur départ.
• Santé : Maladie de Chagas, dengue, paludisme, méningite, rage, fièvre jaune.
• Décalage horaires : GMT - 3 dans l'Est, le Nord-Est, le Sud et le Sud-Est. GMT - 4 dans l'Ouest. GMT - 5 dans l'extrême Ouest.
• Poids et mesures : Système métrique.
• Électricité : Attention, elle n'est pas standardisée : 110 (120, 127 !) ou 220V. Vérifiez avant de brancher !
Carte d'indentité :
• Intitulé officiel : République fédérative du Brésil.
• Superficie : 8 511 965 km2 (16 fois la France).
• Population : 158,7 millions d'habitants.
• Capitale : Brasília.
• Peuples et ethnies : Descendants de colons européens (55%), mulâtres (38%), descendants d'esclaves africains (6%).
• Langue : Portugais.
• Religion : Catholique à 90%.
• Institutions politiques : République fédérale (26 États).
• Président : Fernando Henrique Cardoso.
• Monnaie : Le real (R).

Géographie :
Étendu sur trois fuseaux horaires, le Brésil couvre presque la moitié du continent sud-américain. Une grande partie vierge de toute exploration au siècle dernier, on découvre encore aujourd'hui des montagnes ou des fleuves.
La géographie du Brésil peut se résumer à quatre grandes régions : une longue et étroite bande côtière qui s'étend de la frontière de l'Uruguay à l'État du Maranhão, le vaste plateau central qui couvre l'essentiel du sud du bassin amazonien et deux grandes dépressions, le bassin amazonien et le bassin paraguayen au sud-est. La bande côtière s'étend sur 7 408 km2 entre l'océan Atlantique et les chaînes de montagne la séparant du plateau central. Ce plateau central couvre une partie de chaque État du Brésil. Il est parsemé de plusieurs petites chaînes de montagnes qui culminent au Minas Gerais. D'une largeur de 1 300 km à l'ouest, le bassin amazonien rétrécit à l'est jusqu'à moins de 100 km. Ses 6 275 km et ses 110 affluents font du Rio Amazonas (l'Amazone) l'un des fleuves les plus importants de la planète, représentant à lui seul 20% des réserves d'eau douce du globe.

Climat :
L'hiver brésilien dure de juin à août. Hormis dans les États méridionaux, la température moyenne varie entre 13 et 18°C.
Pendant l'été (de décembre à février), l'humidité peut devenir oppressante de Rio jusqu'au au sud du pays. Les températures y dépassent facilement les 30°C avec des pointes jusqu'à 40°C. Des averses courtes et fréquentes rafraîchissent heureusement l'atmosphère. Le reste de l'année, Rio connaît des températures plus basses : entre 25 et 30°C.
Le climat le plus agréable l'été est celui du Nordeste. Les températures, comparables à celles de Rio sont tempérées par une brise tropicale, et l'humidité est plus faible.
Le bassin amazonien est la région la plus arrosée. La température moyenne n'est que de 27°C mais le taux d'humidité est très important.

Faune et flore :
L'Amazonie, qui couvre 42% du territoire, est une réserve de la diversité des espèces rencontrées au Brésil (primates, amphibiens, plantes, oiseaux, papillons ou reptiles...). Dans la Pantanal, vaste marécage réparti sur trois pays, dont le Brésil, les fleuves sortent de leur lit pendant la saison des pluies. Ils forment alors des îlots de terre sèche où se rassemblent les animaux. Ce régime d'inondations saisonnières rend l'agriculture impossible et limite les incursions humaines. Conséquence, le Pantanal constitue un magnifique territoire pour la faune. Lorsque le niveau de l'eau baisse, lagons et marais s'assèchent et se couvrent d'herbe. On dénombre 270 espèces d'oiseaux mais aussi des mammifères : loutres, jaguars, cougars, tapirs, toutes sortes de rongeurs, des caïmans et le fameux capybara, facile à observer.
Les espèces de plantes varient en fonction du sol et de l'irrigation : palmiers, muscadiers brésiliens, hévéas et flore aquatique, telle que le nénuphar géant se succèdent selon l'altitude. La forêt conserve quantité de secrets et l'inventaire des espèces animales reste aléatoire. On peut citer le paresseux, le tatou, le singe hurleur, le singe araignée, la tortue, de nombreuses variétés de serpents, d'oiseaux et d'insectes en tout genre.

Histoire :
- Période précolombienne: Les Indiens du Brésil n'ont jamais constitué d'État centralisé. A la différence des Incas ou des Mayas, ils ont laissé peu de traces matérielles. On estime entre 2 et 5 millions le nombre d'Indiens habitant le Brésil à l'arrivée des Portugais.
- 1500: Suivant les instructions de Vasco de Gama, Pedro Alvares Cabral accoste par hasard sur les côtes brésiliennes.
- 1531: Le roi João III envoie les premiers colons au Brésil. Martim Afonso de Sousa choisit São Vincente pour installer ses comptoirs.
- 1534: Craignant l'ambition coloniale des autres pays européens, le roi divise la côte en 15 capitaineries. Les colons cultivent la canne à sucre, qui devient une denrée très demandée en Europe. Pour effectuer la culture et la transformation de la canne - travaux très pénibles -, les Portugais tentent de réduire les Indiens en esclavage.
- Vers 1550: Les planteurs les plus aisés commencent à acheter des esclaves africains, moins vulnérables aux maladies européennes que les Indiens. Début des mouvements de rébellion d'esclaves.
- 1690: Un gisement d'or est découvert dans le Minas Gerais. Pendant 50 ans, Brésiliens, Portugais puis esclaves d'Afrique viennent exploiter les mines et y mourir.
- 29 novembre 1807: Deux jours avant l'entrée de Napoléon à Lisbonne, le prince régent du Portugal appareillepour le Brésil. Il succombe au charme du pays, refuse de rentrer chez lui et déclare Rio de Janeiro capitale du Royaume uni du Portugal, du Brésil et de l'Algarve.
- 1822: Accédant à la demande de Pedro, fils du prince régent, - Independência ou morte ! (l'indépendance ou la mort) - le Portugal cède le Brésil sans qu'une goutte de sang soit versée. Dom Pedro Ier devient empereur du Brésil indépendant.
- 1888: Abolition de l'esclavage. Des milliers d'émigrants européens (surtout des Italiens) arrivent au Brésil pour travailler dans les fazendas, immenses exploitations de café.
- Vers 1910: Des graines d'hévéa sorties du territoire brésilien en contrebande plusieurs années auparavant se révèlent très productives dans les colonies de l'Asie du Sud-Est. Les cours mondiaux chutent, l'économie amazonienne décline.
- 1929: Chute du cours du café. La position des planteurs de café de São Paulo, qui contrôlent le gouvernement, est très affaiblie.
- 1930: Les militaires s'emparent du pouvoir, désignant Getúlio Vargas, leur homme de main, comme président. Le régime de Vargas, inspiré par les gouvernements fascistes de Mussolini et de Salazar, domine la scène politique pendant 30 ans.
- 1954: Suite à un scandale, les militaires réclament la démission de Vargas, qui se suicide.
- 1956: Juscelino Kubitschek remporte les élections. Il met en place de grands projets routiers et hydro-électriques et décide la construction de Brasília.
- 1964: Un coup d'État militaire renverse le président João Goulard. Pendant presque vingt ans, les partis politiques sont interdits et la liberté d'expression muselée (tortures et assassinats d'opposants).
- 1980: Les ouvriers de l'industrie automobile de São Paulo se mettent en grève.
- 1985: A la surprise générale, l'élection présidentielle est remportée par José Sarney, candidat de l'opposition.
- 1989: Fernando Collor de Mello est élu président.
- 1992: Déclaré coupable de corruption passive, Collor est contraint de démissionner.
- 1994: En novembre, Fernando Henrique Cardoso est élu président. Il s'attache à réduire l'inflation mais la réforme agraire est loin d'être réglée.
- 1996: Un rapport des Nations unies souligne que le Brésil est le pays qui connaît la répartition de la richesse la plus inégale au monde.
- 1998: Le président Cardoso est réélu. En finale de la Coupe du monde de football, le Brésil est battu par la France.
- 2000: A Rio, le carnaval officiel aura lieu les 5 et 6 mars.

Caractéristiques économiques :
• PNB : 750 milliards $US.
• PNB/Habitant : 4 500 $US.
• Inflation : 7%.
• Principales activités : Mines et métallurgie, industrie des transports, agriculture et agro-alimentaire (soja, café, sucre).
• Principaux partenaires : Union européenne, Amérique centrale, Amérique latine, Asie, États-Unis.

Arts :
Où que vous alliez, vous rencontrerez des gens qui jouent d'un instrument, chantent et dansent. Peut-être à cause de ses racines africaines, la musique brésilienne est un acte collectif, une cérémonie conviviale. La musique populaire subit les influences de trois continents. La samba canção est un mélange de boléro espagnol et de rythmes africains. Présentée pour la première fois au carnaval de Rio en 1917, son âge d'or se situe dans les années 30. Popularisée par la radio, elle est devenue un symbole national, dont la figure de proue était Carmen Miranda. La bossa-nova dérive de la musique nord-américaine, avec une dominante de jazz et de samba. Née dans les années 50, elle introduisit un nouveau style dans la manière de jouer des instruments et de chanter. Elle remporta un succès international auquel "La Fille d'Ipanema" d'Antônio Carlos (Tom) Jobim et Vinicius Moraes contribua grandement. Les années 60 virent l'émergence du tropicalismo dont les représentants - Gilgerto Gil, Caetano Veloso, Rita Lee, Maria Betânia, Gal Costa - affirmaient que tous les styles musicaux étaient importants, notamment les plus anciens.
Sur le plan architectural, le centre historique de Salvadore de Bahia est considéré comme l'un des plus bel exemple de construction coloniale portugaise. Dans le Minas Gerais, la ville d'Ouro Prêto et l'église de Bom Jesus de Matzinhos, à Congolhas, représentent l'âge d'or de l'architecture brésilienne. Le centre de la nouvelle capitale, Brasilia, est classé au patrimoinde mondiale parl'UNESCO.
La littérature est passionnante par sa richesse et sa diversité. Machado de Assis en est le brillant précurseur : fils d'esclave émancipé, il travailla comme journaliste à Rio à la fin du XIXe siècle (Dom Casmuro, Métailié, 1983). Il n'est plus besoin de présenter Jorge Amado, le romancier brésilien le plus connu à l'étranger. Citons deux femmes dont l'oeuvre reflète bien le Brésil d'aujourd'hui: Clarisse Lispector (La Découverte du monde, 1995) et Lygia Fagundes Telles (Un thé bien fort et trois tasses, Le Serpent à plume, 1995).

Langues :
Le portugais parlé au Brésil varie un peu de celui parlé au Portugal.
Quelques mots et formules utiles :
• Salut ! = Oi
• Bonjour (le matin) = Bom dia
• Bonjour (l'après-midi) = Boa tarde
• Bonsoir = Boa noite
• Au revoir = Tchau
• S'il vous plaît = Por favor
• Merci (beaucoup) = (Muito) obrigado[masculin]/(Muita) obrigada [féminin]
• Oui = Sim
• Non = Não
• Excusez-moi = Com licença
• Je suis désolé = Desculpe
• Tout va bien ? = Tudo bem ?
• Tout va bien = Tudo bom
• Je (ne) parle (pas) portugais = Eu (não) falo português
• Je (ne) comprends (pas) = Eu (não) entendo
• Comment dites-vous en portugais ? = Como você fala em português ?
• Comment vous appelez-vous ? = Qual é seu nome ?
• Je m'appelle... = Meu nome é...
• Je voudrais aller à... = Eu quero ir para...
• A quelle heure le... part/arrive-t-il? = A que horas... sai/chega ?

Religions :
Officiellement, le Brésil abrite la plus grande communauté catholique du monde. Cependant, d'autres religions et sectes existent. Historiquement, les principales influences furent l'animisme indien, le catholicisme et les cultes des Noirs africains. Les colons interdisaient aux esclaves noirs de pratiquer leur religion ; pour éviter ces persécutions, ces derniers donnaient des noms et une apparence catholiques à leurs divinités africaines.

Gastronomie :
Arroz, le riz blanc, feijão, les haricot noirs et farofel, la farine de manioc, constituent la base de l'alimentation brésilienne. A cela viennent s'ajouter trois composantes : carne, la viande, peixe, le poisson et galinha, le poulet. La feijoada, plat national, est un ragoût de viande et de haricots noirs. On notera des variantes régionales. Au Nord, l'influence indienne est forte, on mange beaucoup de fruits et de tubercules. Sur la côte du Nord-Est, la cuisine a une saveur plus africaine : piment, épices et la savoureuse huile de dendê (huile de palme). La moqueca, sorte de sauce ou de ragoût, est une spécialité de Bahia. L'acarajé, composé de haricots rouges pelés, frits dans l'huile de palme et fourré de vatapa (crevettes séchées, piment et tomate), est vendu par les Bahianaises au coin des rues. Dans le Minas Gerais, on prépare le comida mineira, cuisine à base de porc et de légumes avec la kuiabo (sorte de haricot) et le tutu (pâte de haricot frite). Dans le Sud, la comida gaucha est une préparation à base de viande.


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